L’identification consiste à attribuer à l’animal un numéro unique qui permet de l’enregistrer dans une base de données centralisée (L’I-CAD en France). Il existe principalement deux méthodes :

· La puce électronique (ou transpondeur) : de la taille d’un grain de riz, elle est injectée sous la peau. Elle contient un code unique lisible avec un lecteur spécial. Cette technique est rapide et indolore pour l’animal.

· Le tatouage : généralement appliqué sous anesthésie à l’intérieur de l’oreille ou sur la cuisse. C’est une technique très ancienne et en voie de disparition pour les chiens et les chats.

L’identification est le seul moyen fiable de retrouver le propriétaire d’un animal perdu. Si un chien ou un chat est retrouvé et amené chez un vétérinaire ou dans un refuge, sa puce ou son tatouage permet une recherche rapide dans le fichier national d’identification (I-CAD).

Sans identification, les chances de retrouver son compagnon chutent drastiquement. De nombreux animaux non identifiés sont ainsi considérés comme abandonnés et proposés à l’adoption.

Dans plusieurs pays, comme la France, l’identification est obligatoire pour les chiens de plus de 4 mois et les chats de plus de 7 mois nés après janvier 2012. En cas de vente ou de don, elle est également requise. Ne pas faire identifier son animal peut entraîner une amende et compromet la possibilité de prouver sa propriété en cas de litige.

Faire identifier son animal, c’est aussi montrer qu’on en assume la responsabilité. Cela facilite la gestion des animaux errants, aide à lutter contre le trafic et les abandons, et permet de mieux suivre l’état sanitaire global des populations animales.

Il est utile d’équiper son chien d’un collier avec une médaille comportant vos coordonnées. Cela peut permettre un retour très rapide en cas de perte. Toutefois, seul un identifiant officiel (puce ou tatouage) est reconnu par les autorités et les structures vétérinaires.